Halakhot allumage des bougies


 

Allumage des lumières du Chabbath

Qui a l'obligation d'allumer ?

Bénédictions sur l'allumage

Heure de l'allumage

Accepte-t-on le chabbath par l'allumage

Lieu pour l'allumage

Qu'utilise-t-on pour l'allumage ?

Règles sur les récipients mis sous la bougie

Lumière allumée par un non juif

Ne pas provoquer l'extinction d'une lumière

Eteindre une lumière pour un malade

Déplacer une lumière chabbath

Ce qu'il est interdit de faire à la lueur d'une flamme

 



Qu'utilise-t-on pour l'allumage ?

(Choul'han `Aroukh, siman 264)



1) Il est recommandé d'utiliser de l'huile d'olive, même de nos jours. Si on n'a pas d'huile d'olive, on se sert d'autres huiles bien absorbées par les mèches. Si on n'a pas d'huile, on utilise des bougies de cire.

2) Certains décisionnaires pensent qu'on peut s'acquitter de son obligation en allumant des ampoules électriques et réciter la bénédiction sur ce genre de lumière. Mais d'autres sont d'un avis différent. Lorsqu'on peut se procurer de l'huile ou des bougies, il est sans aucun doute préférable de s'en servir pour s'acquitter de son obligation, car on remarque mieux que c'est en l'honneur du chabbath qu'on allume ces lumières ; mais il est bon de penser, en récitant la bénédiction, à acquitter aussi les lumières électriques. S'il est impossible de se procurer de l'huile ou des bougies, on peut allumer des lumières électriques et réciter la bénédiction, pour s'acquitter ainsi de son obligation.

3) Si une femme a oublié d'allumer les lumières du chabbath un vendredi qui était aussi jour de fête, elle ne peut pas s'acquitter de son obligation en retirant l'abat-jour qui cache une ampoule électrique allumée (et ne peut donc pas, ce faisant, réciter la bénédiction «lehadliq nér chef chabbath»)

4) Lorsqu’une bougie du chabbath s’éteinte avant d’être complètement consumée, on a le droit de s’en servir après chabbath pour un usage quelconque. Il en est de même pour l’huile même si la flamme s’est éteinte avant que se soit écoulé le temps obligatoire.

5) Si on ne peut se procurer ni huile ni bougies, on peut se servir de pétrole blanc, car de nos jours ce liquide est contenu dans un récipient et ne s'évapore pas à l'air libre. A plus forte raison a-t-on le droit de l'utiliser en semaine.

6) Il faut veiller à ne pas allumer en flambeau les lumières du chabbath et de yom tov.

7) Certains ont l'habitude de disposer les lumières du chabbath sur une seule ligne, à l'image de la Ménorah du Temple dont toutes les lumières étaient sur une seule ligne, mais on peut également les placer en rond lorsqu'on met de l'huile dans une coupe de verre et qu'on dispose les mèches tout autour, de façon à ce qu'elles ne se touchent pas et restent distinctes les unes des autres, ce qui ne ressemble pas du tout à un flambeau : c'est ce que nous faisons chez nous.

8) Pour la mèche des lumières du chabbath, tant pour celles qui se trouvent sur la table que pour les autres lumières de la maison, on ne se sert pas, d'un matériau auquel la flamme n'accroche pas mais tressaute, comme une mèche en poil d'animal, en cheveu, etc. On n'utilise également que de l'huile qui pénètre dans la mèche. On ne se sert donc pas de goudron ou d'autres matières de ce genre, même si on y a mélangé un peu d'huile.