Halakhot allumage des bougies

Allumage des lumières du Chabbath
Qui a l'obligation d'allumer ?
Bénédictions sur l'allumage
Heure de l'allumage
Accepte-t-on le chabbath par l'allumage
Lieu pour l'allumage
Qu'utilise-t-on pour l'allumage ?
Règles sur les récipients mis sous la bougie
Lumière allumée par un non juif
Ne pas provoquer l'extinction d'une lumière
Eteindre une lumière pour un malade
Déplacer une lumière chabbath
Ce qu'il est interdit de faire à la lueur d'une flamme
Lieu de l'allumage
(Choul'han 'Aroukh, siman 263, paragraphe 9)
1) C'est une mitzvah d'allumer les lumières du chabbath près de la table où l'on prend le repas du vendredi soir, de façon à profiter de leur clarté pour faire le kiddouch et manger, ce qui fait partie de la joie du chabbath. Mais si, dans la salle à manger, on est dérangé par des mouches, etc., et qu'on préfère faire le kiddouch et prendre son repas au clair de lune dans le jardin ou sur un balcon, on peut le faire, même si on ne voit pas les lumières du chabbath, ces dernières nous ayant été données pour nous réjouir et non pour nous affliger.
2) D'après la halakha, il n'est pas nécessaire d'allumer des lumières dans toutes les pièces de la maison, et il suffit d'en allumer dans celle où l'on mange, surtout de nos jours où il y a l'électricité dans les autres pièces. Celui qui désire être plus strict et allumer également dans les autres pièces acquiert néanmoins un mérite particulier, mais il n'a pas le droit de réciter de bénédiction pour cet allumage. Certains ont l'habitude de laisser une veilleuse allumée toute la nuit dans l'entrée (ou le couloir) pour ne pas trébucher sur une chaise ou un autre objet au milieu de la nuit, et c'est une bonne habitude. Il ne faut cependant pas remplir la veilleuse au point que l'huile dure jusqu'à la fin du chabbath, pour ne pas enfreindre l'interdiction de faire du gaspillage (bal tach'hith).
3) Il faut allumer les lumières là où elles vont rester, et non dans un endroit où elles ne servent à rien, pour le sdéplacer ensuite et le smettre là où l’on en a besoin. Il est cependant permis de procéder de cette manière lorsqu’il y a nécessité de le faire, quand on allume sur une table par exemple pour les accrocher ensuite à un candélabre suspendu en hauteur, ou qu'on les installe en hauteur sur une étagère après l'allumage : il est alors évident qu'on le fait en l'honneur du chabbath.
4) De même lorsque l'épouse est alitée, on peut lui apporter le candélabre à côté de son lit pour qu'elle récite la bénédiction et allume les lumières, et les mettre ensuite là où elles devront rester.
5) Si on a oublié d'allumer dans la pièce où l'on mange (et qu'on n'y a pas laissé l'électricité allumée non plus), on n'a pas le droit de déplacer pendant le crépuscule les lumières du chabbath allumées dans une autre pièce pour les mettre là où l'on va manger. Il n'y a pas lieu de se montrer moins strict, bien qu'il ne s'agisse que d'une interdiction rabbinique