Rabbi Meïr Baal HaNess: Anecdotes

 

Une partie ci-dessus est extrait du site www.topj.net/rabbi-meir/historique.tpl

La GUEMARA nous raconte : l'empereur romain avait dépêché Néron pour détruire JERUSALEM. Lorsqu'il arriva à proximité de la ville, il voulut interroger le sort pour savoir si cela lui serait possible. Que fit-il ? Il lança une flèche du côté de l'est, elle tomba sur Jerusalem ; de même pour les 4 points cardinaux : toutes tombèrent sur Jerusalem. Il comprit ainsi qu'il réussirait dans son entreprise. " Le Saint béni Soit-Il désire détruire son sanctuaire, mais Il me punira ensuite pour cela... " Il prit la fuite et se convertit au Judaïsme ; Rabbi Meïr fut l'un de ses descendants. (Guittin,138)

Une soeur de Brouria fut enlevée par les romains et envoyée à Rome, cela pour punir la tenacité de Rabbi HANANYA et de le déshonorer dans la personne de ses enfants. Brouria dit à son mari : " C'est une chose odieuse pour moi de savoir que ma soeur est vouée à la honte ". Rabbi MEÏR se munit d'une bourse remplie de dinars et partit en disant : " Si elle est restée pure, je la sauverais par un miracle ; sinon, le miracle ne se produira pas ". Prenant les allures d'un cavalier romain, il alla trouver la jeune fille et se convainquit bientôt par ses réponses qu'elle était toujours digne de sa famille. Se rendant auprès de son gardien, il lui dit : " cède-moi cette jeune fille - Je ne puis, répondit le gardien, car je dois remettre aux agents du trésor public le prix de son déshonneur. Prends cette bourse, lui dit Rabbi MEÏR ; tu garderas la moitié pour toi, et chaque fois que l'on te demandera de l'argent tu en donneras du restant. Mais quand cette moitié sera épuisée que ferais-je ? répondit l'homme. Tu diras : " D' de MEÏR, viens à mon secours " et tu seras sauvé ! Est-ce bien vrai ? Il y avait autour d'eux des chiens méchants qui mordaient les passants : Le gardien de la jeune fille leur jeta un peu de terre, et les chiens se précipitèrent sur lui. Il s'écria alors : " D' de MEÏR, viens à mon secours ! " et les chiens le lachèrent. Convaincu par ce miracle, il donna la jeune fille à Rabbi MEÏR. Le gouverneur, ayant appris cet enlèvement, s'empara du gardien et le condamna à la potence. " D' de MEÏR réponds moi ! implora-t-il. Il fut impossible de le pendre. Les bourreaux l'interro- gèrent et il raconta son histoire. Aussitôt le signalement de Rabbi MEÏR fut envoyé à tous les gouverneurs et Rabbi MEÏR dut se sauver.

Rabbi MEÏR donnait un cours au Beth-Hamidrach tous les vendredi soir. Une femme avait l'habitude de venir écouter son discours. Il arriva une fois que Rabbi MEÏR s'étendit sur son sujet, et là quand la femme retourna chez elle, les bougies de Chabbat étaient déjà éteintes. Son mari l'interrogea : Où étais-tu ? J'écoutais la dracha de Rabbi MEÏR- Eh bien, répondit le mari, tu ne rentreras pas avant d'aller cracher au visage de ce discoureur. Rabbi MEÏR, dans son esprit prophétique le sut ; il fit semblant d'avoir mal à l'oeil et demanda si une femme dans l'assemblée, connaissait les murmures pour guerir et vienne pour le soulager (les murmures s'accompagnaient de crachats). Cette femme se présenta ; sais-tu murmurer les formules pour les yeux ? non fut la réponse ; Rabbi MEÏR lui recommenda alors de lui cracher 7 fois au visage. Il lui dit alors : " Ton mari t'a ordonné de me cracher une fois au visage, tu lui dira que tu n'as pas craché 7 fois ". Ses élèves s'insurgèrent : Nous aurions pû faire venir ce mari et lui infliger la flagellation, jusqu'à ce qu'il se réconcilie avec sa femme. Mon honneur est-il plus cher que celui du Créateur ? répondit Rabbi MEÏR. Le Nom ineffable qui a été écrit sur le parchemin doit être effacé dans l'eau afin de ramener la paix entre un homme et son épouse. Le nom de MEÏR ne doit-il pas s'effacer à plus forte raison.

 

Rabbi Yo'hanan dit "Lorsque Rabbi Meïr prononcait une dracha, il en consacrait une partie à la Halakha, une autre à la Aggada et al troisième à des paraboles". Et poursui Rabbi Yo'hanan : "Rabbi Meïr connaissait trois cents paraboles sur les renards, il ne nous en reste su'une seule : les pères ont mangé du verjus et les dents des enfants en sont agacées (Jérémie 31,28)".
Un renard dit un jour à un loup : "Introduis toi dans une maison juive vendredie, où ils préparent les repas de Chabbath, et tu mangeras avec eux". Quand l'animal essaya de pénétrer dans la maison, il fut accueilli à coups de bâton. Il voulut tuer le renard, mais celui-ci lui dit : "Ils t'ont battu à cause de ton père, parce qu'une fois, il les aidait à préparer le repas et il mangea les meilleures parts". le loup répondit "Et je reçois des coups, moi, à cause de mon père ?" "Oui, confirma le renard, n'est-il pas écrit "les pères ont mangé du verjus et les dents des enafnts en sont agacées?". Mais viens avec moi, je vais te montrer un endroit où tu pourras manger à satiété". Ils allèrent vers un puits au bord duquel se trouvait un arbre où l'on avait attaché la corde qui portait, à sa deuxième extrémité deux seaux. Le renard se mit dans l'un deux et fut précipité au fond. Le loup dit au renard : "Pourquoi est-tu rentré là?". Le renard répondit : "Il y a ici de la viande et du fromage à volonté", et il lui montra le reflet de la lune arrondi dans l'eau semblable à un fromage. Le loup demanda : "Comment puis-je descendre?". il dit : "Tu n'as qu'à te mettre dans le deuxième seau resté en hauteur!". Il le fit et se trouva vite au fon du puits, tandis quele premier seau dans lequel se trouvait le renard bascula et remonta. Le loup demanda encore : " Comment faire pour remonter?" Le juste échappe à la détresse, et le méchant prend sa place", fut la réponse. N'est-il pas dit : "Ayez des balances exactes, des poids exacts?".